La météo ce week-end n’est pas clémente pour une sortie au bord de mer mais parfaite pour une balade à vélo à l’écart des grands axes de circulation sur les voies cyclables et les routes champêtres de l’Entre-deux-Mers.
La voie verte Roger Lapébie

Nous voilà donc partis (mon mari et moi) pour une belle balade à vélo sur la voie verte Roger Lapébie aménagée sur une ancienne voie ferrée. Cette voie de 54 km relie Bordeaux à Sauveterre-de-Guyenne.
Nous avons loué 2 VTC à la Station Vélo de Créon, installée dans une ancienne gare. Et nous voilà en route… la voie verte serpente à travers les coteaux, les champs, les vignes et les bois, avec des petites montées et des descentes régulières.
Magnifique ! une véritable invitation à musarder…
Un peu d’histoire : qui est Roger Lapébie ?
C’est un coureur cycliste français, né le 16 janvier 1911 à Bayonne et mort le 12 octobre 1996 à Pessac. Vainqueur du Tour de France en 1937. La très belle piste cyclable a donc été dénommée ainsi en mémoire du vainqueur.
Après 30 mn et plusieurs coup de pédales, les paysages et l’ambiance calme et bucolique nous rendent d’humeur vagabonde. Un petit panneau nous propose une sortie de voie pour découvrir et visiter l’abbaye de la Sauve-Majeure.
Abbaye de La Sauve-Majeure, patrimoine mondial UNESCO
Située en haut d’une colline surplombant le village de La Sauve ( au secours, j’aurai dû louer un vélo électrique ! 🙂 ), un paysage hors du temps nous attends (Ouf !…) autour d’une grande prairie et de beaux arbres, le site de l’abbaye de La Sauve-Majeure se déploie à ciel ouvert sur plus de deux hectares .
A l’entrée, on découvre, soigneusement disposés, les carrés du potager typiques de l’époque médiévale, avec ses fleurs blanches et bleues destinées à la Vierge Marie, ses plantes aromatiques et médicinales, mais aussi son verger et son potager de légumes oubliés.
C’est une abbaye millénaire, un chef d’oeuvre de l’art roman du XI ème siècle , où le ciel, la pierre et la végétation se répondent pour former d’étonnantes perspectives.
Nous décidons donc de prendre le temps de faire la visite, le temps de flâner Et pour nous aider à voyager un peu plus dans ses méandres, un livret-guide nous est remis au départ de la visite. On apprend alors que c’est en 1079 que l’histoire de l’Abbaye commence. Elle a abrité jusqu’à 300 moines bénédictins accueillant les pèlerins en marche vers Compostelle. L’ édifice est protégé par le classement aux monuments historiques en 1840 et est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques.
Le regard est attiré par une multitude de détails, de sculptures qui montrent une foule d’histoires et de personnages.
Je vous invite également à faire un détour à la boutique, il y a de jolies livres, j’en ai repéré quelques uns que j’ai rajouté à la liste de mes envies 🙂
Sans conteste, l’une des plus belles Voies Vertes de Nouvelle Aquitaine.

Nous renfourchons nos montures ! pour continuer notre balade
Nous passons devant d’anciennes gares, des maisonnettes, des passages à niveau , et sous des tunnels… Et oui, ici les trains ont précédé les vélos. Nous arrivons à Espiet où une ancienne gare est transformée et aménagée en halte.
Mais l’heure tourne, c’est contraint et forcé que nous rebroussons chemin. Il est certain que nous reviendrons une prochaine fois pour prolonger cette magnifique jusqu’à la jolie Bastide de Sauveterre.
On en dit qu’elle est,sans conteste, l’une des plus belles voies vertes de notre département…
https://twitter.com/girondetourisme/status/894486040588816384