Le chou de Saint-Saëns

Lors de la remise des prix du plus beau potager de France, on nous a offert des plants et des graines du chou de Saint-Saëns. Vous ne connaissez pas ce chou? normal, il a failli disparaitre. Il doit sa sauvegarde et sa résurrection à un maraicher-jardinier Gérard Mallet.
Depuis 1999, le chou de Saint-Saëns est inscrit au catalogue des variétés anciennes pour jardins amateurs. Et il a également reçu le label “patrimoine rural 2000” par le ministère de l’agriculture. En 2016, le choux de Saint-Saëns fait son entrée au catalogue des produits du terroir de qualité .

Savez-vous plantez les choux de Saint-Saëns ?

Semez mi-aout à la volée en pleine terre, dans un terrain bien propre. Arroser et repiquer un mois plus tard tous les 15 cm dans un coin du potager bien exposé où il passe l’hiver. Protéger en cas de grand froid.
Fin mars, dans une terre profonde et fumée, faire une rigole de 8 cm de profondeur. Repiquer avec un plantoir, bien arroser aux pieds des petits choux. Les espacer de 1 m. Biner, griffer régulièrement, ne pas laisser sécher.

Son ennemi… Les remèdes.

Comme tous les choux, il est victime d’une amoureuse à la passion dévorante : la piéride du chou 🙂 Et dieu sait qu’elle a été virulente cette année. Ce papillon presque tout blanc, pond des dizaines d’œufs sur les feuilles. Très rapidement, les chenilles transforment ces dernières en fines dentelles.
Le remède est au choix, la pose d’un filet à insectes, une pulvérisation de purin de feuilles de tomates ou bien encore la plantation d’œillets d’inde.

Excellent pour la santé, et pour se régaler.

Le chou de Saint-Saëns n’est certes pas sans goût ni odeur ! Ce chou s’accommode de quantité de recettes traditionnelles et nouvelles, que je ne manquerai pas de vous faire découvrir lorsqu’il sera à maturité. Ce chou favorise la digestion et dissipe l’ivresse ! 🙂