J’ai récolté mon dernier Melon Charentais le 5 septembre…
Avec 3 pieds nous nous sommes délectés a compter du mois d’août de 7 beaux melons biens sucrés, biens juteux Hum
Contrairement à son nom, le melon charentais jaune ne pousse pas qu’en Charente.
Je les ai ramassés à maturité, c’est à dire lorsque le fruit a pris une jolie couleur jaune, et qu’une gerçure est apparue autour du pédoncule.J’ai vérifié également que la partie opposée au pédoncule était légèrement molle. Je les cueille en coupant le pédoncule avec un sécateur mais j’en conserve environ 2 cm. Il est bon de le récolter bien mûr mais j’aime cependant le laisser 1 à 2 jours dans une corbeille pour qu’il développe bien son parfum.
Pas de rotation après le melon

Le melon est un légume-fruit, qui puise dans le sol beaucoup de phosphore et de potasse pour se former, grossir et arriver à maturité.
La terre est donc épuisé.
Et comme quasiment tous les ans, l’oïdium a fait des siennesL’oïdium se reconnaît facilement par cette sorte de poudre blanche qui envahit les deux faces des feuilles de plants de melon. La contamination a été ultra rapide et le feuillage atteint a finit par se dessécher. Heureusement pour moi, l’oïdium a fait son apparition fin août… J’ai alors supprimé les feuilles symptomatiques et pulvérisé du soufre mouillable, mais cela n’a pas suffit. L’année prochaine il faudra que je fasse de la prévention !
Après la récolte j’ai donc pris soin de retirer tous les débris de végétaux pour que l’oïdium n’hiverne pas dans le sol et de les jeter à la poubelle et surtout pas au compost.
Après avoir tout retiré, j’ai ajouté une brouette de compost et de fumier de lapin (et oui j’ai 7 petits lapins🐰🐰🐰🐰 🐰🐰🐰qui me produisent un fumier de qualité aussi bon et sans aucune trace d’antibiotique que le fumier de cheval) puis j’ai paillé, la terre va se reposer ainsi jusqu’en février, période où je sèmerai des petits pois où de l’engrais vert comme la Vesce Commune.