Le basilic, une aromate bien capricieuse mais tellement importante au potager et dans nos assiettes

C’est la Star de l’été, le basilic est l’incontournable des salades de tomates à la mozzarella, et bien-sûr du célèbre pesto. Mais sa culture, il faut bien le dire est compliquée. Il lui faut de la chaleur mais il n’aime pas le soleil directement sur ses feuilles. Il lui faut un sol frais mais il ne faut pas trop l’arroser…🙃

Le semi du basilic

Je démarre mes semis de basilic au mois d’avril en pots, au chaud pour un levé rapide.
L’important est de ne pas enterrer les graines de basilic profondément, il faut juste « saupoudrer » d’un peu de terreau (pour semis) et vaporiser avec de l’eau tiède. Le mieux c’est de semer les graines à un centimètre les unes des autres, mais les graines sont ( j’avoue) tellement petite que cela s’apparente a du modélisme ( lumière, loupe, pince à épiler …🤣)
Une semaine plus tard, de jolies petites feuilles arrivent. Je laisserai grandir et chouchouterai les plants jusqu’au mois de mai lorsque tous risques de gelées sera écartés.

La culture du basilic

C’est là que l’histoire se complique…

Plein soleil ou pas ? J’ai déjà lu qu’il fallait  cultiver le basilic en plein soleil. NON!!!  ils sont fou, en tout cas, pas dans le sud.
Pour éviter de brûler les feuilles, je place mes plants de basilic à l’ombre d’une plante et ses meilleures amies sont les pieds de tomates. Ils poussent ainsi  plus vite et les feuilles sont plus grosses. Bon à savoir : le basilic n’aime pas le vent qui altère sa croissance, raison de plus pour l’abriter sous une plante.
Le petit point un peu flou de la culture du basilic, c’est l’arrosage.
On peut lire tout et son contraire, mais  il est important de savoir regarder la plante et de  de tenir compte de ses propres conditions de culture : Vous habitez dans le sud, Il faudra à certaines périodes l’ arroser tous les soirs. Les étés du sud de la France sont très chauds et la température est très importante, les plantes ont vite soif. Maintenant, si vous êtes dans une région moins chaude, il faudra laisser sécher la terre entre les arrosages pour ne pas le noyer.
La meilleure technique (pour moi) est d’installer un oyas proche de chaque pied de basilic afin que le sol reste frais mais jamais détrempé.

Autre petite astuce : pour assurer une bonne croissance du basilic il faut couper son feuillage régulièrement afin de stimuler de nouvelles pousses.
Mais attention ! Il ne faut pas couper n’importe comment, si l’on prend soin de couper les têtes de son basilic au bon moment on peut à la fois se régaler et profiter de plus de pousses sur son plant.
Mon astuce consiste à repérer les endroits où la tige du basilic surmonte deux paires de jeunes feuilles. Couper la tête juste au dessus de ces jeunes feuilles afin de leur permettre d’évoluer en deux nouvelles têtes.

Les ennemis et amis du basilic

La plupart des parasites sont perturbés par l’odeur dégagée par le basilic.
Le basilic est un super compagnon du jardinier, il protège la tomate des parasites, favorise leur croissance et leur saveur. Il chasse les mouches et les moustiques, il protège les concombres du mildiou et le rend plus productif en attirant les insectes pollinisateurs.
Bref ! comme moi, je vous conseille d’en disséminer un peu partout dans votre potager et même aux abords de la maison.

Mes recettes chouchoutes avec du basilic

tarte au basilic et citron

glace au basilic (sans sorbetière)

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