Nous sommes mi-novembre, le potager est encore nourricié avec surtout des poireaux, des choux , des salades et des aromates.
Mais ‘Dame météo’ nous joue des tours, après une météo ultra-chaude, nous passons du jour au lendemain a une météo ultra-humide. Je ne sais pas chez vous, mais chez nous il pleut non stop depuis 3 semaines. Et, pas une petite pluie où on se dit que l’on peut rester dehors , non ! une grosse pluie accompagnée de vent . Bref, toutes les buttes de culture qui auraient dû être amandées et recouvertes d’herbe et feuilles ne le sont pas encore …
Nous en avions besoin de la pluie, c’est indéniable mais comme toujours ‘Dame météo’ est dans l’excès.
Cependant, j’aime bien voir le verre a moitié plein plutôt qu’a moitié vide et les gros avantages de ce mois de novembre ultra-pluvieux est que nos amis les champignons et bactéries se développent plus et mieux et que les nappes phréatiques seront bien remplies pour le printemps et l’été prochain.
Comme je l’ai souvent répété, je ne me sens aucune légitimité pour « enseigner » le jardinage ou la permaculture à qui que ce soit. Je ne fais que vous partager ce que je fais (y compris mes erreurs!), un peu comme si nous étions 1, 2 ou plus de jardiniers amateurs à discuter ensemble 😉
Préparation du sol pour le printemps prochain
Mission n°1 : Nettoyage
Le nettoyage, à savoir enlever les pieds de tomates aubergines ou encore poivrons ( tous les légumes du soleil) a été fait en octobre. J’avoue ne pas les laisser sur le sol ni les mettre au compost de peur des maladies. Aujourd’hui ( dès que la météo le permet) j’aère légèrement le sol et redonne une jolie forme à mes buttes de culture . Mon sol en quelques année s’est énormément amélioré a force d’apport de végétaux, de compost, de fumier, je n’ai donc pas besoin de le travailler.
Mission N°2 : Apport fumier + compost et paillage
Dans un premier temps, je dépose une couche de fumier décomposé de mes lapinoux comprenant des cacas de lapins mélangés à la litière de chanvre et de paille. Après avoir incorporé ce fumier dans les premiers centimètres de terre, j’applique un paillage de feuilles préalablement passé à la tondeuse pour éviter que les feuilles s’envolent.
Dans mon jardin mais aussi dans le jardin de mes voisins, il y a essentiellement des érables, donc je fais avec même si j’ai lu que ses feuilles ne se décomposent pas très vite. Cela dit comme je les broie, généralement à la fin de l’hiver, elles ont toute disparue. Les feuilles mortes apporteront des matières organiques pour nourrir le sol. Je terminerai par une couche de tonte de pelouse ( la dernière de l’année) pour apporter de l’azote . Et basta, on verra le résultat au printemps prochain…
Ce qui est sûr c’est que je n’ai pas utilisé de motoculteur, pas de pesticide, pas d’herbicide, pas de fongicide, pas de mauvais produit, uniquement du naturel en aérant légèrement la terre et en faisant un apport de compost et un paillage. Un travail a faire une fois par an qui ne prend pas un temps de fou si la météo me laisse travailler ( 2 matinées pour 8 carrés de 9 m² chacun).
Le plan des récoltes 2023 a été précautionneusement noté tandis que le potager 2024 se réfléchit et se dessine doucement mais sûrement (rotation des cultures) à l’abri dans la serre avec un petit café ou une tisane potagère. Chez moi les fèves sont déjà en terre . Et chez vous, amis jardinier, vous en êtes où ?…